À Strasbourg, Macron hausse le ton pour défendre l’intervention en Syrie


À Strasbourg, Macron hausse le ton pour défendre l’intervention en Syrie:

Face aux députés européens, le président de la République a vertement dénoncé les postures de ceux qui «à chaque fois s’indignent» mais «restent assis».

De son propre aveu, Emmanuel Macron «aime particulièrement l’exercice du débat avec le Parlement». Ainsi, alors qu’il s’exprimait pour la première fois devant les députés européens réunis en séance plénière à Strasbourg ce mardi, le chef de l’État s’est livré à plusieurs diatribes endiablées. D’abord lorsqu’il a sèchement répondu aux eurosceptiques Florian Philippot et Nicolas Bay. Mais aussi – et surtout – lorsqu’il a évoqué la question de l’intervention française en Syrie, qu’il «assume parfaitement».

«Je vous le demande: les mêmes qui à chaque fois s’indignent devant les images que nous avons vues, d’enfants (et) de femmes morts d’attaques de chlore, restons-nous assis? Défendons-nous des droits en disant: “les droits c’est pour nous”, “les principes c’est pour nous”, mais “la réalité, elle est pour les autres”? Non! Non! (…) Trois pays sont intervenus et, je vous le dis avec beaucoup de franchise: pour l’honneur de la communauté internationale!», a-t-il martelé en haussant le ton.

El-Assad «mène une guerre parallèle contre le peuple syrien et ses opposants»

Rappelant que la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis étaient intervenus «dans un cadre légitime, multilatéral (et) de manière ciblée», il a souligné qu’«aucune victime humaine» n’était à déplorer. Il s’est également félicité que «trois sites de production et de transformation d’armes chimiques» avaient été détruits. «Regardons nos principes en face, regardons le droit international en face, et demandons-nous où nous voulons aller?», a-t-il poursuivi, sous les applaudissements d’une partie de l’hémicycle.

Enfin, Emmanuel Macron a concédé que «ces frappes ne règlent rien». «Mais elles mettent fin, simplement, à un système auquel nous nous étions habitués qui est que, en quelque sorte, le camp du droit serait devenu le camp du faible. Et je ne m’y résous pas», a-t-il conclu. «Nous continuons le travail (…) diplomatique et humanitaire», a-t-il ajouté, précisant qu’il n’avait «déclaré la guerre à personne» d’autre que Daech. Contrairement à Bachar el-Assad, qui «mène une guerre parallèle contre le peuple syrien et ses opposants».

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